Osée 7, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 24 mai]

« J’ai voulu guérir Israël… » (v. 1). « Et moi je voulais les racheter » (v. 13). Telle est aussi la pensée du Seigneur envers vous, ami encore inconverti. Mais il faut que votre désir réponde au sien (Jean 5, 6). Plus tard Jésus dira de même à Jérusalem : « J’ai voulu rassembler tes enfants… et vous ne l’avez pas voulu » (Luc 13, 34). — Nous avons déjà considéré l’état misérable d’Israël sous les traits d’une femme adultère (chap. 2) et d’une génisse rétive (chap. 4, 16). Il est ici comparé successivement à une masse de pain levé (v. 4), à un gâteau qui n’a pas été retourné (v. 8), à une colombe niaise (v. 11), à un arc trompeur (v. 16). L’Éternel, sur un ton ironique, stigmatise à la fois son orgueil et son manque d’intelligence. Se mêler avec les étrangers a eu pour effet de consumer la force d’Éphraïm. Les « cheveux gris » (v. 9) sont le signe que l’énergie baisse… « Et il ne le sait pas ». Sachons-le bien pour ce qui nous concerne : fraterniser avec le monde, sous quelque forme que ce soit, fait perdre au chrétien sa communion avec le Seigneur et lui retire donc, sans qu’il en ait conscience, toute énergie spirituelle. L’exemple de Samson le confirme de la plus solennelle manière (Juges 16, lire versets 19 et 20).