Osée 8, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 25 mai]

Annoncés par la trompette, les jugements fondront sur le peuple coupable (comp. Matt. 24, 28, 31 ; Apoc. 8, 6…). Celui-ci aura beau protester : « Mon Dieu, nous te connaissons, nous, Israël… » (v. 2), il s’attirera cette réponse implacable : « Je vous dis : Je ne vous connais pas » (Luc 13, 27). Matthieu 7, 21 cite ces faux chrétiens qui s’écrient : « Seigneur, Seigneur ! » sans s’être jamais souciés de la volonté divine. Ainsi les versets 2 à 4 soulignent la contradiction entre l’expression « mon Dieu » et l’esprit de complète indépendance manifesté par le peuple. Alors que jadis c’était Dieu qui désignait les rois et ordonnait tout ce qui concerne le culte, Israël avait lui-même choisi ses princes et jeté les bases d’une religion idolâtre (v. 4, 5, 11 ; 1 Rois 12, 20, 28-33). Aujourd’hui dans la chrétienté, chacun croit pouvoir décider de quelle manière il rendra culte, et il existe dans les sectes et les églises de quoi satisfaire à toutes les façons de voir. — Les fils d’Israël seront « comme un vase auquel on ne prend pas plaisir » (v. 8 ; És. 30, 14). « L’Éternel ne les a pas pour agréables » (v. 13). Puissions-nous être chacun « un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre ». Mais n’oublions pas les obligations de « quiconque prononce le nom du Seigneur » (2 Tim. 2, 19-22).