Osée 10, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 27 mai]

« Leur pain est pour eux-mêmes », constatait le chapitre 9, 4. « Israël… porte du fruit pour lui-même », reprend notre verset 1. Chers amis, à quel usage faisons-nous servir ce que le Seigneur a pu nous confier : forces, intelligence, mémoire, loisirs, biens matériels… ? À Son service, ou bien à la satisfaction de nos convoitises ? — Sur un ton sarcastique, les versets 5 à 8 commentent la disparition du veau d’or de Béthel, l’émoi des sacrificateurs idolâtres et celui de son dernier roi, qui porte lui aussi le nom d’Osée. Mais nous y trouvons en outre une allusion à la détresse d’Israël traversant la terrible tribulation finale. Le Seigneur allant à la croix citera la fin du verset 8 aux filles de Jérusalem (Luc 23, 30). « Des jours viennent… ». « Ah ! n’était-il pas temps encore de semer en justice pour moissonner selon la piété, de défricher un terrain neuf, de recommencer une vie, produit d’une nouvelle naissance ?… » (H.R.). Ce verset 12 s’adresse solennellement à tous ceux qui remettent à plus tard la question de leur salut : « C’est le temps pour chercher l’Éternel ». Demain peut-être, vous ne Le trouverez plus (lire És. 55, 6, 7).