Osée 12, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 29 mai]

Éphraïm est dans les mêmes dispositions que plus tard l’assemblée de Laodicée. Il prononce la même parole satisfaite : « Je me suis enrichi… » (v. 9 ; Apoc. 3, 17). Mais ce n’est pas à la prospérité extérieure que Dieu regarde. Moralement ce peuple est malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, comme l’est pour Dieu maintenant la chrétienté professante. Par son mensonge, sa fraude, sa mondanité et sa confiance en l’homme, Éphraïm a tout fait pour provoquer la colère de l’Éternel qui lui rendra ses mépris (v. 15 ; Deut. 28, 37). Toutefois pour montrer que la voie de la repentance est encore ouverte, Dieu se sert de l’histoire de Jacob, qui fut un rusé calculateur, le supplanteur de son frère. Mais le patriarche avait un jour rencontré Dieu à Peniel, lutté avec Lui et triomphé, non « par sa force » mais par ses larmes et ses supplications. Plus tard à Béthel, après avoir purifié sa maison, il avait appris à Le connaître par Son nom de Dieu Tout-puissant (Gen. 32, 24… ; 35). Crier au Seigneur, s’humilier, ôter les dieux étrangers, c’est ce qu’a fait Jacob et ce que n’a pas fait Éphraïm. C’est ce que nous ne devrions pas manquer de faire, prenant sur nous le verset 7 : « Toi, retourne à ton Dieu, garde la piété et le jugement, et attends-toi à ton Dieu, continuellement » (comp. És. 31, 6).