Osée 13, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 30 mai]

« Rien de plus touchant dans la bouche de Dieu que ce mélange de reproches, de tendresse, d’appels à revenir à des moments plus heureux. Mais tout a été en vain ; Dieu a dû juger et avoir recours à Sa grâce souveraine, qui amènera Israël à la repentance et à Lui » (J.N.D.). « Il n’y a pas de Sauveur hors moi », dit l’Éternel. Éphraïm devra s’en convaincre après avoir vainement attendu sa délivrance de ses rois et de ses juges (v. 10). « Il n’y a de salut en aucun autre », confirme Actes 4, 12, en parlant du nom de Jésus. — Dieu a connu Son peuple dans le désert. Israël marchait alors après Lui dans un pays non semé (v. 5 ; Jér. 2, 2). Tant qu’il n’avait, comme a dit quelqu’un, que Dieu et le sable, il lui fallait bien compter pas après pas sur l’Éternel. Tandis que la prospérité avec le rassasiement contribuèrent plus tard à son éloignement coupable (v. 6 ; Deut. 32, 15, 18). Il en est souvent ainsi hélas ! dans la vie du chrétien. Dès qu’il pense ne plus avoir à compter sur le Seigneur pour ses besoins de chaque jour, il est en danger de s’enorgueillir et d’oublier le Dieu dont il dépend. — 1 Corinthiens 15, 55 fait écho au cri de victoire du verset 14. À partir de la promesse touchant la délivrance finale d’Israël, l’Esprit élève nos regards vers la résurrection et sur Celui qui vainquit la mort.