Joël 1, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 5, 1 juin]

Le jour de l’Éternel (ou du Seigneur) est le titre que pourrait porter la prophétie de Joël. Il ne s’agit évidemment pas d’une journée de vingt-quatre heures, mais d’une période encore à venir où la volonté de Dieu sera accomplie sur la terre comme elle l’est dans les cieux (Matt. 6, 10). Depuis la chute, l’homme, mené par ses passions, n’a cessé de faire ce qui lui plaît. On peut donc dire que nous vivons au jour de l’homme. C’est pourquoi, lorsque le Seigneur interviendra pour imposer Sa volonté, il faudra que ce soit d’abord par des coups qui feront enfin céder l’orgueil humain. Moralement dans chacune de nos vies, le jour du Seigneur se lève au moment où nous reconnaissons Sa pleine autorité sur nous. — À la différence d’Osée, prophète d’Israël, Joël s’adresse à Juda. Il saisit l’occasion d’une série de calamités, à savoir le ravage successif du pays par différentes sortes de sauterelles. Peu de spectacles sont aussi impressionnants qu’une invasion de criquets migrateurs en Orient. Imaginons cette prodigieuse armée de milliards d’insectes s’abattant sur une contrée fertile et la réduisant subitement en désert. — De ce désastre arrivé de son temps, Joël passe à un fléau encore futur : l’invasion de l’Assyrien.