Joël 2, 18 à 32

[Chaque jour les Écritures, année 5, 3 juin]

« Revenez à l’Éternel — invitait le verset 13. — Qui sait ? Il reviendra… et laissera après lui une bénédiction ». Qui sait ? Pour notre part, nous savons bien que Dieu ne reste jamais insensible aux larmes et aux supplications des siens. Ému de pitié, Il multiplie aussitôt Ses promesses : destruction définitive des ennemis du peuple ; abondance de biens matériels compensant et très au-delà, les pertes subies (v. 25). Et la plus précieuse de ces bénédictions qu’Il « laisse après lui » : Son Esprit, répandu généreusement sur les enfants d’Israël en témoignage au monde entier (v. 28). Ce temps est encore à venir, car Israël n’est, hélas ! pas prêt à recevoir ce don. Mais Pierre, le jour de la Pentecôte, s’appuie déjà sur ce passage pour expliquer aux Juifs ce qui vient de se passer (Act. 2, 17). — « Quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé », affirme le verset 32 cité en Actes 2, 21 et Romains 10, 13. Invoquer, c’est appeler par la prière, se réclamer de ce nom, celui de Jésus, le seul par lequel il nous faille être sauvés. Au milieu de la pire détresse, Dieu sauvera — et sauve maintenant — quiconque se tourne vers Lui. « Repentez-vous… et vous recevrez le don du Saint Esprit ». Promesse valable aujourd’hui, valable pour vous.