Amos 1, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 5 juin]

Pour nier l’inspiration de la Bible, les incrédules font valoir le nombre et la diversité des hommes qui l’ont écrite. Mais c’est précisément ce qui la confirme. La parfaite concordance des témoignages de quarante écrivains, s’étendant sur mille cinq cents ans, est un incontestable miracle. Pour préparer l’exécution d’un ouvrage, un constructeur se servira de plusieurs ingénieurs, dessinateurs, techniciens…, chacun y apportant ses aptitudes et ses soins. Il n’empêche que l’œuvre aura été conçue par lui, conduite selon son plan ; elle portera son nom. Les serviteurs dont Dieu s’est servi pour rédiger Sa Parole sont différents. Daniel était prince, Jérémie et Ézéchiel sacrificateurs, Amos, lui est un simple berger (v. 1). Mais l’appel divin l’a placé parmi les « saints hommes de Dieu » qui « ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint » (chap. 7, 14, 15 ; 2 Pier. 1, 21). Son livre ne peut donc que confirmer l’harmonie parfaite entre toutes les parties des Écritures. Amos commence où s’achevait la prophétie de Joël (comp. v. 2 et Joël 3, 16). Ce dernier a parlé des nations dans leur ensemble. Amos nomme successivement la Syrie, la Philistie, Tyr, Édom, Ammon (et Moab au chap. 2) pour déclarer que chacun de ces peuples a largement comblé la mesure de ses péchés.