Amos 2, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 6 juin]

Avec Moab, la liste des transgresseurs n’est pas close. Juda et Israël ont leur place parmi les nations coupables ! Et même le péché d’Israël surpasse celui de tous ses voisins. Ces derniers n’avaient exercé leur méchanceté que contre leurs ennemis, tandis qu’en Israël les forts avaient écrasé les faibles, souillé les nazaréens, fermé la bouche aux prophètes (v. 12). « Ils ont vendu le juste pour de l’argent et le pauvre pour une paire de sandales » (v. 6 et chap. 8, 6) ; ils ont foulé aux pieds le pauvre, opprimé le juste et fait fléchir le droit des pauvres (chap. 5, 11, 12). Nous pensons au Seigneur Jésus, si souvent désigné comme « le Juste » (par ex. Act. 22, 14), ou « le pauvre » (Ps. 40, 17 ; Ps. 41, 1). Il n’a cessé d’être opprimé, affligé, avant d’être trahi, vendu et finalement mis à mort (Jacq. 2, 6 et 5, 6). Comme pour souligner encore les crimes de Son peuple, l’Éternel rappelle Ses merveilles de jadis à leur égard. Il a anéanti ses formidables ennemis (v. 9) ; Il l’a libéré de l’Égypte et conduit à travers le désert (v. 10). Actes de puissance et d’amour qui évoquent Son œuvre de salut en faveur de tous les hommes ! Cette œuvre rencontre de leur part la même affreuse ingratitude. Quelle réponse as-tu donnée à l’amour du Sauveur ?