Amos 4, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 5, 8 juin]

Autrefois quand l’Éternel envoyait Ses plaies sur l’Égypte, Il mettait Israël à l’abri (Ex. 8, 22 ; 9, 6, 7, 26 ; 10, 23 ; 12, 12, 13). Quel « renversement » aussi dans le sens moral (v. 11) ! Le voilà contraint de frapper Son propre peuple « à la façon de l’Égypte » (v. 10). Famine, sécheresse, parasites, épidémies, tremblement de terre : cinq calamités se succèdent dans le but de parler à la conscience de cette nation rebelle. Hélas ! le triste refrain se répète cinq fois : « et vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel » (v. 6, 8, 9, 10, 11) ! Ne jetons pas la pierre ! Envers nous le Seigneur n’use-t-Il pas de la même patience ? S’Il emploie souvent des moyens qui nous sont pénibles, c’est toujours en nous épargnant « comme un tison sauvé d’un incendie » (comp. Zach. 3, 2). Sommes-nous revenus à Lui ? Eh bien, tôt ou tard il faut rencontrer Dieu ! Si ce n’est pas maintenant en grâce, en allant au Seigneur avec un cœur repentant, c’est Lui qui visitera le pécheur en jugement (Luc 12, 58, 59). « Prépare-toi… à rencontrer ton Dieu ». — Quelle est pour tout homme aujourd’hui la seule façon d’éviter cette terrible rencontre ? Confesser ses péchés et accepter le pardon que Jésus accorde gratuitement. Ami lecteur, es-tu prêt ?