Amos 3, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 7 juin]

Israël était une famille que Dieu s’était choisie d’entre toutes les familles de la terre. C’est pourquoi…, enchaîne l’Éternel, pour montrer que ce choix entraînait les plus strictes obligations. Disons-le encore une fois : plus étroite la relation, plus grande la responsabilité (lire Matt. 11, 20-24). Une même faute sera ressentie différemment selon qu’elle a été commise par un étranger, par un serviteur, ou par un fils. — Dieu s’apprête à visiter Son peuple par le jugement. Toutefois, rien ne se fera sans avertissement. Le rugissement du lion est pour un troupeau le plus efficace des signaux d’alarme. Amos, le berger de Thekoa, le sait bien et il cherche à arracher le peuple à son inconscience. « Faites-le entendre… Écoutez… », s’écrie-t-il. Mais Dieu va employer aussi une autre voix pour secouer Israël de sa torpeur et de son endurcissement. Toute la prophétie d’Amos est remplie d’allusions à un tremblement de terre qui allait survenir deux ans plus tard (chap. 1, 1 fin ; 2, 13-16 ; 3, 14, 15 ; 6, 11 ; 9, 1, 11 etc.). — Nous qui, par grâce, faisons partie de la famille céleste de Dieu, prêtons l’oreille à toutes les façons dont notre Père nous avertit.