Amos 5, 14 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 5, 10 juin]

Le bien s’identifie avec Dieu (Ps. 4, 6). « Recherchez le bien… afin que vous viviez » (v. 14), correspond à : « Cherchez l’Éternel et vous vivrez » (v. 6). Toutefois pour rechercher le bien, il faut l’aimer, de même qu’on fuira le mal dans la mesure où on l’aura en horreur (v. 15 ; Rom. 12, 9). Mais, dira-t-on, il n’est pas toujours facile de distinguer le bien du mal. Sans doute, et la morale humaine ne nous y aidera guère, elle qui ne peut que comparer l’homme à l’homme. Le seul guide sûr est la Parole de notre Dieu. — Comme ces multitudes chrétiennes qui répètent : « Que ton règne vienne », et appellent ainsi le jour de leur jugement, certains désiraient le jour de l’Éternel,… sans se rendre compte qu’il signifierait leur malheur. Et ils multipliaient les formes religieuses : fêtes, offrandes, assemblées solennelles, s’imaginant cacher ainsi à Dieu leur véritable état ! « Ôte de devant moi le bruit de tes cantiques », répond sévèrement le Seigneur… Hélas, que de cantiques et de prières qui ne sont pour Dieu qu’un vain bruit ! Ce qu’Il réclame, ne l’oublions pas, c’est la réalité dans le cœur (Ps. 51, 6). — Étienne citera les versets 25 à 27 aux principaux des Juifs pour leur faire prendre conscience de l’ancienneté et de la gravité de leur péché (Act. 7, 42, 43).