Amos 6, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 11 juin]

Précédemment déjà, l’Éternel avait mis le doigt sur la dureté de cœur, la hauteur, l’égoïsme et l’amour des aises de Son peuple égaré (chap. 2, 6 ; 4, 1 ; 5, 11 ; comp. 1 Cor. 10, 24 ; 1 Jean 3, 17). Leur intelligence s’exerçait en vue de leur propre agrément (v. 5). État de choses qui parle aussi à notre conscience ! N’est-il pas malhonnête d’employer à notre usage ce que le Seigneur nous a confié pour Son service ? Sans compter que le chemin de nos convoitises nous conduit, spirituellement parlant, à la servitude de l’Ennemi (comp. v. 7). Enfin, ce qui va de pair avec la prospérité matérielle et les goûts raffinés : « vous ne vous affligez pas de la brèche de Joseph » (v. 6). Les contemporains d’Amos ne souffraient plus de la division d’Israël en deux royaumes. Et aujourd’hui la même cause, à savoir la poursuite assidue de nos aises et de nos intérêts, produit le même effet : une coupable indifférence quant à l’état de ruine de l’Église et à la division des chrétiens entre eux. — Le verset 8 affirme l’horreur de Dieu pour l’orgueil, racine de tout péché. Que le Seigneur nous apprenne à le juger en nous, dans ses manifestations les plus grossières comme les plus subtiles ! Souvenons-nous qu’Il résiste aux orgueilleux, mais qu’Il donne la grâce aux humbles (Jacq. 4, 6).