Amos 9, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 14 juin]

« On ne se moque pas de Dieu ; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera » (Gal. 6, 7). Les précédents chapitres nous ont montré ce qu’Israël avait semé, de sorte que la sinistre récolte ne doit pas nous surprendre. La dernière vision d’Amos est de loin la plus terrible. Il aperçoit le Seigneur Lui-même, debout sur l’autel, ordonnant le massacre final. Nul n’échappera. La fuite éperdue des coupables nous rappelle le psaume 139 (comp. v. 2 et Ps. 139, 8). Mais ce psaume raconte essentiellement l’expérience d’un croyant fuyant la lumière. Ici au contraire, il s’agit de pécheurs traqués en vue du jugement. Toutefois ce dernier n’est pas la conclusion du livre. À partir du verset 8, la grâce apparaît. Du crible dans lequel le peuple a passé, toute la balle a été chassée, mais aucun grain ne s’est perdu (v. 9). Au moment voulu, Dieu montrera qu’Il a gardé Ses élus. Les versets 11 à 15 décrivent le rétablissement et la bénédiction finale. Alors toutes choses seront assujetties à Christ. — Rachetés du Seigneur, nous ne Le rencontrerons pas comme le justicier debout sur l’autel, selon la vision d’Amos. Nous Le verrons couronné de gloire et d’honneur, assis à la droite de Dieu (Héb. 2, 8, 9). Et déjà, par la foi, nous Le contemplons ainsi.