Amos 8, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 13 juin]

La vision du panier de fruits (v. 1) doit faire comprendre à Amos qu’Israël est mûr pour le jugement. À la différence de la nuit de la Pâque, le destructeur ne passera plus par-dessus le peuple (v. 2) et « ce sera comme le deuil d’un fils unique » (v. 10). Le vain bruit des cantiques (chap. 5, 23) se changera en hurlements, les chansons en lamentations (v. 3, 10). Silence ! conclut le verset 3, comme pour mettre un terme à cet inutile vacarme. Devant le Seigneur, toute bouche est désormais fermée. Et la fin du chapitre nous parle du silence de Dieu qui est le pire des châtiments ! Peu de passages sont aussi effrayants que les versets 11 et 12. De la Parole divine, longtemps méprisée, les hommes comprendront la valeur au moment où ils ne l’entendront plus. Alors « ils erreront d’une mer à l’autre… ils courront çà et là » dans une inexprimable détresse. Et ils ne la trouveront pas (comp. 1 Sam. 28, 6, 15) ! Chers jeunes gens, la Parole de Dieu est aujourd’hui encore à votre portée, « près de toi — dit l’apôtre — dans ta bouche et dans ton cœur » (Rom. 10, 8). En aucun temps, la Bible n’a été aussi largement diffusée. Ce qui manque, c’est plutôt la faim et la soif de l’âme pour s’en approprier les promesses et les instructions. Que Dieu les éveille en chacun de nous !