Michée 7, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 5, 27 juin]

« Malheur à moi » s’écrie le prophète, qui réalise à la fois sa propre misère et celle de son peuple. En généralisant, nous pouvons voir ici l’amère expérience que l’homme fait de lui-même. Il découvre qu’il n’y a en lui ni ressource ni fruit (v. 1), qu’il ne peut davantage s’appuyer sur les autorités ni sur les grands d’ici-bas (« le meilleur d’entre eux est comme une ronce… » : v. 4 ; Ps. 118, 9) ; enfin, que ses plus proches le décevront aussi s’il s’appuie sur eux. Expérience pénible mais expérience nécessaire ! L’avez-vous faite ? Êtes-vous convaincu que Christ seul est digne de votre pleine confiance ? « Il n’y a pas de gens droits parmi les hommes » (v. 2). Mais ce que vous ne trouvez ni en vous ni dans les autres, vous le trouvez en Lui (v. 7). — Le Seigneur Jésus cite le verset 6 pour décrire les conséquences de Sa venue (Matt. 10, 34-36). Elle met chacun à l’épreuve, et vérifie que celui qui n’est pas avec Lui est contre Lui (Luc 11, 23). De quel côté sommes-nous ? — Ce livre s’achève sur les certitudes et les promesses de la grâce. « Tu jetteras tous leurs péchés dans les profondeurs de la mer » (v. 19). Quel bonheur de savoir nos péchés à jamais ensevelis ! En vérité, Seigneur, « qui est un Dieu comme toi ? » (v. 18).