Michée 6, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 26 juin]

Un nouvel appel à écouter (chap. 1, 2 ; 3, 1) ouvre la troisième division du livre. Écoutons bien nous aussi ce que dit, ce que réclame, le Dieu souverain auquel est due l’obéissance universelle. Se satisfait-Il de formes religieuses ? En aucune manière ! « Qu’est-ce que l’Éternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu ? » (v. 8). Ce programme n’a pas varié depuis les jours de Moïse (lire Deut. 10, 12). Il est simple et n’a rien d’éclatant ! Pourtant il ne consiste en rien moins qu’à marcher « d’une manière digne de Dieu ». Lui est lumière : pratiquons la droiture ; Il est amour : exerçons la bonté. — « En quoi t’ai-je lassé ? Réponds-moi ! » interroge l’Éternel au verset 3 (comp. És. 43, 22). Poignante question ! Depuis l’Égypte, toutes les voies de Dieu à l’égard des siens n’ont été que grâce. Quelque chose a-t-il manqué de Sa part envers eux ou envers nous ? Non ; il faut le reconnaître : la cause de notre relâchement est toujours en nous, jamais en Lui. — « Écoutez la verge… », recommande enfin l’Éternel au verset 9. Oui, cette verge parle ; elle a une voix pour notre conscience. Sachons y faire attention ! Le Seigneur ne veut que notre bonheur (Apoc. 3, 19).