Habakuk 2, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 5, 2 juillet]

En présence d’une épreuve, quelle qu’elle soit, faisons comme Habakuk : montons sur cette « tour » (comp. Prov. 18, 10) qui nous protège, nous tient à l’écart du tumulte et nous permet ainsi de tout considérer de haut, avec la perspective de Dieu Lui-même (És. 55, 8, 9). — Le serviteur de Dieu y reçoit la réponse à son anxiété : le juste, lui est-il dit, « vivra par sa foi ». Voilà la clé de la situation présente. Autour de lui rien n’est changé : les ennemis sont toujours là et toutes les formes de l’iniquité continuent à se déployer. Mais la foi du juste peut s’appuyer sur les certitudes de la Parole de son Dieu. Ses questions anxieuses cessent. Il croit, il sait que cette même terre, aujourd’hui remplie de la vanité de l’homme, sera bientôt « pleine de la connaissance de la gloire de l’Éternel » (v. 14 ; És. 11, 9). Il est enseigné sur ce sort des méchants, bien que leur jugement soit encore suspendu (v. 6-20). Et voyez combien les actes des incrédules sont en contraste avec la justice et la vie de la foi — cette foi nécessaire tant pour être sauvé que pour traverser le monde. Ce verset 4 est cité trois fois dans les épîtres (Rom. 1, 17 ; Gal. 3, 11 ; Héb. 10, 38). Il y prend une importance capitale pour établir que la foi est le seul moyen d’acquérir la justice et la vie éternelle.