Sophonie 1, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 5, 4 juillet]

Sophonie a prophétisé sous le règne du fidèle Josias. Pourquoi alors son livre est-il si sévère ? Parce que le peuple n’avait suivi que par contrainte le bon exemple de son roi (2 Chron. 34, 33). Une même condamnation menace : 1º les idolâtres ; 2º ceux qui sont doubles de cœur, essayant de servir à la fois l’Éternel et Malcam (ou Moloch) ; 3º ceux qui se détournent délibérément ; 4º enfin, la masse des indifférents, ceux qui ne cherchent pas l’Éternel et ne s’enquièrent pas de Lui (v. 4-6). Ces mêmes classes de personnes existent aujourd’hui et courent ensemble au-devant du même jugement. Car si ces prophéties ont eu dans le passé un accomplissement partiel, n’oublions pas que le terrible « grand jour de l’Éternel » est encore à venir. Il est évoqué depuis plus de deux mille cinq cents ans par les prophètes, confirmé par le Seigneur Jésus dans les évangiles, enfin par les apôtres dans les épîtres. Proche déjà au temps de Sophonie, il l’est bien plus encore maintenant (v. 14). Souvenons-nous donc de ces paroles « dites à l’avance par les saints prophètes et du commandement du Seigneur et Sauveur par vos apôtres ». Et gardons-nous d’oublier « la promesse de Sa venue » (2 Pier. 3, 2-4).