Sophonie 2, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 5 juillet]

Ces prophéties traitant du jugement futur des méchants peuvent sembler, pour les enfants de Dieu, d’un intérêt secondaire. Ce qu’ils attendent, ce n’est pas la crise finale dont il est ici parlé, mais le retour du Seigneur pour enlever Son Église (1 Thess. 5, 4, 9). Eh bien ! l’annonce de cette juste rétribution du mal doit nous ouvrir les yeux sur le caractère du monde, de manière à nous en séparer plus nettement (2 Pier. 3, 10-12). Ne voyant pas actuellement Dieu punir la méchanceté des hommes comme elle le mérite, nous pourrions oublier combien Il l’a en horreur ; aussi de tels passages contribuent-ils à nous le rappeler. La devise de Ninive dans son arrogance et son égoïsme insensé, c’est : « Moi, et à part moi, nulle autre » (v. 15). C’est celle aussi de Babylone (És. 47, 8). Mais écoutons bien si ce n’est pas quelquefois également le murmure de notre cœur. En contraste, le verset 3 nous présente les débonnaires, ceux que le Seigneur appelle bienheureux et qui Lui ressemblent (Matt. 5, 5 ; 11, 29). Il s’agit prophétiquement du futur résidu juif (fin du v. 9 ; chap. 3, 13), invité à chercher l’Éternel pour être mis à couvert au jour de Sa colère. Le nom de Sophonie signifie d’ailleurs : « Celui que l’Éternel cache ou protège ».