Aggée 1, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 7 juillet]

Le livre d’Esdras nous apprend comment, au retour de Babylone, Zorobabel et ses compagnons entreprirent la reconstruction du temple, puis se laissèrent arrêter par les manœuvres d’intimidation et les démarches de leurs adversaires. — Il y a maintenant douze ans que le travail a cessé. Et ces menaces ne sont plus qu’un mauvais prétexte dont le prophète ne parle même pas. Il fait honte au peuple en comparant la dévastation de la maison de l’Éternel avec l’ardeur déployée par chacun à embellir sa propre demeure (Phil. 2, 21). Triste égoïsme, mais aussi… mauvais calcul ! Tout leur labeur n’avait produit que la disette (comp. Ps. 127, 1, 2). Chers amis chrétiens, c’est aujourd’hui « le temps de bâtir » la maison de Dieu… l’Assemblée du Dieu vivant (1 Tim. 3, 15). Et comment y travailler ? En nous occupant des âmes, ces « pierres vivantes » édifiées sur le fondement qui est Jésus Christ ; en ayant pour l’assemblée cette sollicitude qui tenait l’apôtre assiégé tous les jours ; en n’abandonnant pas le rassemblement… (1 Cor. 3, 10-17 ; 2 Cor. 11, 28 ; Héb. 10, 25). Hélas, que de fois un manque de zèle et d’amour pour l’assemblée va de pair avec le souci de notre confort… Oui, considérons bien nos voies (v. 5, 7).