Sophonie 3, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 5, 6 juillet]

Après avoir châtié les nations, la main de l’Éternel s’étendra sur Jérusalem, la ville rebelle, corrompue, qui opprime ! Hélas, les quatre reproches qui suivent au verset 2 pourraient être adressés même à des enfants de Dieu quand ils négligent soit la Parole — « elle n’écoute pas la voix, elle ne reçoit pas l’instruction » — soit la prière : « elle ne se confie pas en l’Éternel, elle ne s’approche pas de son Dieu ». — Alors s’accomplira la parole du Seigneur Jésus : « l’un sera pris et l’autre laissé » (Matt. 24, 40). Les rebelles, les orgueilleux, les hautains seront ôtés (v. 11) et l’Éternel laissera subsister ici-bas un peuple affligé, abaissé, se confiant en Lui seul (v. 12). Joie pour ce résidu (v. 14), joie plus grande encore pour le Seigneur dont les affections seront satisfaites ! Ce verset 17 s’applique au règne de Christ, mais n’éveille-t-il pas dès à présent un écho dans le cœur de chaque racheté ? Oui, pensons à Son bonheur. Lui qui a pleuré sur la terre, connaît déjà une pleine et merveilleuse joie et, cher ami croyant, c’est « à ton sujet » (Ps. 126, 6). Après le terrible « travail de son âme », Il jouira éternellement — et les siens avec Lui — du repos parfait de l’amour (v. 17 ; Jér. 32, 41).