Zacharie 1, 18 à 2, 13

[Chaque jour les Écritures, année 5, 11 juillet]

Ces visions qui nous paraissent sans doute bien obscures ne l’étaient pas moins pour le jeune Zacharie. Mais comment fait celui-ci chaque fois que se pose une nouvelle énigme ? Il ne craint pas d’interroger son céleste compagnon. Suivons son exemple. Notre intérêt pour la Parole sera toujours agréable au Seigneur. Pour en comprendre les merveilles, demandons-Lui d’ouvrir notre intelligence (Ps. 119, 18 ; Luc 24, 45 ; 2 Tim. 2, 7). — Les cornes de la deuxième vision correspondent aux chevaux de la première, c’est-à-dire aux grands empire des nations, vus ici sous leur caractère de puissance (comp. Dan. 8). Des ouvriers suscités par Dieu (tels que Cyrus) mettront fin à leur pouvoir. — La troisième vision a pour sujet la restauration de Jérusalem. Présentement désolée, avec ses murs en ruine, ses portes calcinées (Néh. 2, 13), la ville sera de nouveau habitée. Le Seigneur sera autour d’elle une muraille de feu, et ses pauvres dispersés s’y trouveront rassemblés en sécurité. L’amour de Dieu pour eux est si grand, que celui qui les touche « touche la prunelle de son œil » (voir Deut. 32, 10). Par-dessus tout, ils ont la promesse de la présence de l’Éternel en gloire au milieu d’eux (v. 5, 10, 11). Les mêmes privilèges sont aujourd’hui la part des enfants de Dieu.