Zacharie 3, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 5, 12 juillet]

Une nouvelle scène s’offre à Zacharie. Le sacrificateur Joshua — qui représente le peuple — se tient devant l’Ange de l’Éternel. Mais Satan est là aussi dans son rôle habituel d’accusateur (Apoc. 12, 10). Car les vêtements sales de Joshua sont une trop belle occasion pour ses attaques. L’Éternel avait donné des instructions si formelles pour la purification des sacrificateurs (par ex. Lév. 8, 6, 7 ; Nomb. 19, 7…) que se présenter devant Lui avec de la souillure, c’était encourir une condamnation certaine. Eh bien, nous l’avons lu, celui que l’adversaire se permet de toucher est comme la prunelle de l’œil de Dieu (chap. 2, 8), « un tison sauvé du feu » (v. 2). Le pauvre accusé n’a rien à dire pour sa défense. Le Juge a Lui-même pourvu à tout. Mais sans pour cela tolérer la souillure ! « Regarde — déclare-t-Il — j’ai fait passer de dessus toi ton iniquité, et je te revêts… » non seulement de vêtements propres, mais « d’habits de fête » (comp. Matt. 22, 12). Purifié, justifié, Joshua a désormais une double responsabilité : marcher dans les voies de l’Éternel et s’acquitter fidèlement de sa charge (v. 7). — Cher ami, pour goûter la grâce du Seigneur, il te faut avoir pris la même place que Joshua. — Les versets 8 à 10 introduisent le Messie (le Germe), régnant en justice sur un peuple purifié.