Zacharie 4, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 13 juillet]

Par ses questions, Zacharie se range parmi les prophètes qui, selon 1 Pierre 1, 10 et 11, sondaient diligemment leurs propres écrits. Ils y cherchaient Celui qui nous a été maintenant révélé dans Ses souffrances et dans Ses gloires (par ex. chap. 13, 5-7 et 6, 13). Que de figures de Christ nous avons dans ce chapitre ! Il est le vrai chandelier d’or, la lumière du monde (Jean 8, 12). Il est également le divin Zorobabel, garant de la bénédiction de Son peuple. Au chapitre 3, 9, Il était la pierre de fondation. Nous Le voyons ici pierre de faîte, clé de voûte de l’édifice. Autrement dit, c’est Lui qui commence et qui achève en grâce l’œuvre de la maison de Dieu (Esdr. 3, 10 ; chap. 5, 15, 16). — Quant aux sept lampes du saint chandelier, nous aimons y voir les croyants (Apoc. 1, 20 fin). Eux aussi sont appelés « la lumière du monde » (lire Matt. 5, 14-16). Et cette lumière est alimentée par le Saint Esprit (l’huile), seule source divine pour l’activité du racheté. « Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit », dit l’Éternel (Ps. 44, 3-8). Quand nous réalisons notre incapacité, Dieu se plaît à agir et à écarter toute « montagne » de notre chemin (v. 7 ; Matt. 17, 20). Ne méprisons donc pas le jour actuel « des petites choses » (v. 10) ; il peut être celui d’une grande foi et d’un grand dévouement.