Zacharie 11, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 5, 20 juillet]

L’incendie des versets 1 à 3 annonce la colère contre le pays et contre le peuple à cause du crime dont celui-ci se rendra coupable à la croix. — Au verset 4, le prophète est invité à personnifier successivement le bon Berger (Christ) et le berger insensé, c’est-à-dire l’Antichrist (v. 15-17). Jusqu’au verset 14 nous sommes transportés au temps des évangiles. Ces possesseurs, ces vendeurs, ces mauvais pasteurs du verset 5, ce sont respectivement les Romains et les chefs des Juifs, qu’ils soient politiques ou religieux. Jésus les qualifie de voleurs, de larrons, d’hommes à gages, de loups ravisseurs (Jean 10, 8, 12 ; Éz. 34). Lui, le bon Berger, venait se substituer à eux et paître le peuple en lui apportant la gloire et l’unité nationale (les deux bâtons de berger nommés Beauté et Liens). Mais à l’exception de quelques « pauvres du troupeau » (v. 11 ; Luc 14, 21), ce peuple n’a pas compris Ses desseins d’amour. Les versets 12 et 13 si exactement accomplis, nous disent à quel prix dérisoire l’Éternel a été estimé (Matt. 26, 15). À quel prix estimons-nous le Seigneur Jésus ? Puis, sans transition, les versets 15 à 17 introduisent la domination encore future du « pasteur de néant » (Jean 5, 43). Car ce personnage satanique est suscité en châtiment sur « le troupeau de la tuerie » : le peuple coupable d’avoir rejeté son vrai conducteur.