Zacharie 12, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 21 juillet]

Qui parle ici ? Celui qui a étendu les cieux, fondé la terre, formé au-dedans de l’homme cette intelligence dont celui-ci est si fier (et qu’il emploie souvent si mal ; comp. És. 42, 5). Un tel Dieu n’aurait-Il pas la haute main sur les événements terrestres ? Les complots machinés par l’esprit qu’Il a Lui-même créé Le prendraient-ils au dépourvu ? C’est impossible ! Et lorsque toutes les nations de la terre, aveuglées par la haine, s’assembleront pour assiéger Jérusalem, celle-ci sera pour elles comme une coupe empoisonnée, une pierre d’achoppement. Car « en ce jour-là », l’Éternel fortifiera victorieusement les chefs de Juda et les habitants de Jérusalem. Il agira par eux, mais Il agira aussi en eux. Dieu répandra sur Son peuple humilié et repentant « un esprit de grâce et de supplications ». Dans Celui qu’ils ont percé les Juifs reconnaîtront enfin leur Berger fidèle, l’héritier du trône de David, le Fils unique de Dieu. — Amis chrétiens, s’il est vrai que le Seigneur se plaît à travailler par notre moyen, ne perdons pas de vue l’œuvre qu’Il désire accomplir en nous. Elle consiste à nous placer toujours à nouveau devant la croix et ses conséquences. Et les versets 11 à 14 soulignent que chacun doit avoir eu personnellement affaire avec Dieu au sujet de son péché.