Malachie 3, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 5, 26 juillet]

Malachie signifie « messager de l’Éternel ». En citant le verset 1, le Seigneur Jésus applique ce titre à Jean le baptiseur chargé de préparer devant Lui le cœur de Son peuple (Matt. 11, 10). Le rejet du Messie après celui de Son précurseur a suspendu le cours de la prophétie. Le temps actuel de l’Église est passé sous silence, et nous voyons au verset 2 l’Éternel reprendre Ses voies envers les fils de Lévi, par un travail d’affinage et d’épuration (v. 2, 3 ; Ps. 66, 10 ; Job 28, 1). Certains ont observé l’artisan fondeur occupé à purifier le minerai d’argent. Il s’assied à côté du creuset tant que dure la fusion. L’opération n’est achevée que lorsque sa propre image se reflète nettement dans le métal éclatant. Remarquable illustration de ce que le Seigneur accomplit en chacun de nous ! Il sait régler nos circonstances, attiser parfois le feu de l’épreuve, afin de nous débarrasser de tout alliage impur. Et Il poursuivra Son patient travail jusqu’à ce que Sa radieuse image morale se réfléchisse en nous (comp. Zach. 13, 9 ; 2 Cor. 3, 18). Quels peuvent être les sentiments du Seigneur, frustré des dons, du service et de la confiance qui Lui sont dus ? « Éprouvez-moi », dit-Il à Son peuple. Oui, le Seigneur se réjouit lorsque notre foi Lui permet de nous bénir.