Malachie 2, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 5, 25 juillet]

L’Éternel a pour les sacrificateurs une instruction particulière. Donner gloire à Son nom, voilà ce qu’ils auraient dû prendre à cœur (v. 2). Le service chrétien n’a pas d’autre raison d’être. Trop souvent c’est le serviteur qui est glorifié plutôt que son Seigneur. — De quel autre que Christ pourrait-il être dit que « l’iniquité ne se trouva pas sur ses lèvres » (v. 6) ? Même les huissiers devaient convenir que « jamais homme ne parla comme cet homme » (Jean 7, 46). Cette perfection ne fait que mieux ressortir le triste portrait du clergé au temps du Seigneur : sacrificateurs, scribes et pharisiens. Lui a gardé l’alliance (v. 5) ; eux l’ont corrompue. Lui marcha avec Dieu dans la paix et la droiture ; eux se sont écartés du chemin. Lui « détourna de l’iniquité beaucoup de gens » ; eux faisaient broncher beaucoup de gens (v. 8, 9 ; És. 9, 16). « La loi de vérité était dans sa bouche » ; eux fatiguaient le Seigneur par leurs paroles (v. 17 ; Matt. 6, 7). — « Prenez garde à votre esprit et n’agissez pas perfidement » répètent les versets 15 et 16. Notre esprit a la sensibilité d’une bande magnétique. Et il conserve une trace de tout ce qui s’y enregistre. Veillons à ne l’occuper que de choses vraies… pures, aimables, de bonne renommée… (Phil. 4, 8).