Galates 1, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 5, 28 juillet]

C’est une épître sévère que Paul adresse aux assemblées de la Galatie. Il lui fallait s’occuper, non plus d’un péché moral comme chez les Corinthiens, mais d’un mal doctrinal de la dernière gravité. Ces pauvres Galates, trompés par de faux docteurs, étaient en train d’abandonner la grâce, seul moyen de salut, pour revenir à la religion des œuvres. Paul affirme avec force le caractère absolu de la vérité divine. Elle est une, elle est complète, elle est parfaite parce que la vérité, c’est Christ Lui-même (Jean 14, 6). On entend parfois des esprits forts soutenir — au fond pour justifier leur incrédulité — que chaque peuple a reçu sa propre révélation, la religion qui s’adapte le mieux à son caractère et à sa civilisation. Rien n’est plus faux ! Il n’y a qu’un seul évangile ; il proclame que « notre Seigneur Jésus Christ… s’est donné lui-même pour nos péchés ». Quelle en est la conséquence ? « En sorte — poursuit l’apôtre — qu’il nous retirât du présent siècle mauvais… » (v. 4). — Le verset 10 nous rappelle une autre vérité capitale à savoir que le souci de plaire à des hommes nous fait perdre la qualité d’esclave de Christ. Est-ce à Lui d’abord, à Lui seul, que nous désirons plaire (1 Thess. 2, 4) ?