Galates 2, 11 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 5, 31 juillet]

En quoi ce retour à la loi était-il si grave ? Pourquoi Paul le prend-il à ce point à cœur qu’il a été jusqu’à blâmer publiquement Pierre pour son attitude équivoque (v. 11-14) ? Parce que le fait d’encourager les croyants à judaïser et à faire des œuvres revenait à dire que celle de Jésus n’était pas suffisante. C’est ce que semblent encore estimer d’innombrables chrétiens. Ils reconnaissent en principe la valeur expiatoire du sacrifice de Christ. Mais ils fondent en même temps leur salut sur leurs œuvres et sur la pratique de leur religion. Ils « font ce qu’ils peuvent », et comptent sur Dieu pour le reste. Répondons-leur avec le verset 16 « que l’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres… ni autrement que par la foi en Jésus Christ ». Un moyen si simple ? Oui, mais fourni par une personne si grande ! C’est le Fils de Dieu « qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (v. 20). Quelle est ma part dans cette œuvre ? Celle qu’un mort peut avoir, c’est-à-dire aucune. Étant crucifié avec Christ, je suis délivré de la loi, « et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi… ». Ami lecteur, aimé du Seigneur Jésus, ces bienheureuses déclarations, peux-tu les prendre à ton propre compte en toute vérité ?