Galates 2, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 5, 30 juillet]

Le récit que fait Paul des circonstances de son apostolat complète ce que nous en savons par le livre des Actes. Alors que le Seigneur avait confié à Pierre l’annonce de l’évangile aux Juifs, Paul avait été choisi pour prêcher le même évangile aux nations (v. 8). Sa rencontre avec les autres apôtres ne pouvait dont pas infirmer un appel reçu du Seigneur. Par contre, il prit tellement à cœur leur recommandation de se souvenir des pauvres que ce devait être indirectement la cause de son emprisonnement à Jérusalem (Act. 24, 17). Que nous enseignent ces relations des apôtres entre eux ? Que nous devons estimer le service des autres, et veiller à ne pas dépasser le nôtre, mais l’accomplir sans défaillance et sans « avoir égard à l’apparence de l’homme » (v. 6). — Le livre des Actes confirme combien les premiers chrétiens d’origine juive avaient eu de peine à se détacher des ordonnances : circoncision et observance de la loi. Une conférence s’était tenue à Jérusalem pour régler ces questions (Act. 15). Mais Satan ne renonce pas volontiers à une arme dont il s’est déjà servi avec quelque succès. À leur tour, les Galates, bien que n’étant pas juifs, étaient tombés dans ce piège et Paul s’attache à en montrer le terrible danger.