Éphésiens 6, 13 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 5, 20 août]

Pour tenir ferme contre ces terribles ennemis « spirituels », les armes de l’homme sont totalement inefficaces. Autant se battre avec ses poings contre des chars ou des missiles (voir aussi Job 40, 20…). Mais Dieu met à notre disposition Son armure (comp. Rom. 13, 12). Quelles en sont les pièces ? La vérité pour ceinture : la force que donne la soumission à la Parole ; par elle Jésus a triomphé au désert. La justice comme cuirasse : une conduite irréprochable, sans fissure devant les hommes. L’évangile de paix pour chaussure : une marche active dans la paix préparant les âmes à recevoir la vérité. La foi pour bouclier : une confiance totale en ce que Dieu est. Le salut pour casque : la même confiance en ce que Dieu a fait. Ainsi revêtus et protégés, l’épée de l’Esprit et la prière nous permettront de contre-attaquer victorieusement. — Cette armure complète, il est bien tard pour la revêtir quand nous devrions être au combat. Portons-la « en tout temps » (v. 18), ainsi serons-nous certains d’en être couverts « au mauvais jour » (v. 13). Parmi les prières, ne négligeons pas celles qui ont pour sujet l’œuvre du Seigneur. L’apôtre les sollicitait. Il était assuré de trouver chez les Éphésiens un profond intérêt pour l’évangile et pour l’Assemblée. Puisse le Seigneur les voir en chacun de nous !