Colossiens 1, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 5, 29 août]

Cette lettre s’adresse à une assemblée que Paul n’avait jamais visitée (chap. 2, 1). Colosses semble avoir reçu l’évangile par le moyen d’Épaphras, serviteur de Dieu auquel est rendu ici (v. 7, 8) et au chapitre 4, 12 et 13 un remarquable témoignage. Selon son habitude, l’apôtre relève d’abord tout le bien possible chez les croyants auxquels il écrit. Inspirons-nous de son exemple. La foi, l’espérance et l’amour étaient le fruit triple et complet porté par l’évangile à Colosses (v. 4, 5). Mais ce qui nourrit la foi, soutient l’espérance, réchauffe l’amour, c’est la connaissance de Dieu (v. 10). Aussi l’apôtre demande-t-il dans sa prière que les Colossiens en soient remplis. Il fallait que leur marche — et la nôtre — obéisse à un double motif. Vis-à-vis d’autrui : nous montrer dignes de Celui à qui nous confessons appartenir. Et surtout vis-à-vis du Seigneur, si nous L’aimons : chercher à Lui plaire à tous égards. — Voyez enfin au verset 11 pourquoi toute la force du Seigneur est requise. Non pour tel combat spectaculaire, ni même ici pour annoncer l’évangile. Simplement pour nous donner de la patience et de la constance — avec joie. Victoires que nous avons l’occasion de remporter tous les jours !