Colossiens 1, 12 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 5, 30 août]

Le vrai christianisme n’est pas une religion, un ensemble de vérités que l’on professe. C’est la connaissance expérimentale de quelqu’un. Le christianisme, c’est Christ connu et vécu. Nous avons été mis en relation avec une incomparable personne : le Fils de l’amour du Père. Il nous a donné un lot dans la lumière, une place dans le royaume, la rédemption, la rémission des péchés, la paix, que Christ a faite par Son propre sang (v. 20)… Mais ce qui fait la grandeur d’une telle œuvre, c’est la grandeur de Celui qui l’a accomplie. Et l’apôtre énumère comme d’une seule haleine les gloires de ce Bien-aimé : ce qu’Il est, ce qu’Il est devenu, ce qu’Il a fait de nous. Il affirme Sa double primauté : sur l’univers créé et sur l’Assemblée, Son double titre de premier-né de toute la création (c’est-à-dire d’héritier universel) et de premier-né d’entre les morts. Par Lui la vie est sortie du néant en création. Et elle est aussi sortie du tombeau en rédemption. Il est le Créateur de toutes choses dans les cieux et sur la terre (v. 16). Il est le réconciliateur de toutes choses sur la terre et dans les cieux (v. 20). Il est enfin le dominateur qui doit tenir la première place en toutes choses. Dans les cieux, sur la terre et dans notre cœur (v. 18).