Colossiens 3, 8 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 5, 3 septembre]

La dépouille du vieil homme se compose des tristes haillons désignés dans les versets 8 et 9 : colère, malice, injures… Ayons honte de nous présenter ainsi. Revêtons plutôt le vêtement lumineux du nouvel homme dont Christ est le modèle parfait (v. 10). Ses ornements sont décrits : miséricorde… humilité, douceur, support, pardon… Par-dessus tout, couvrons-nous de l’amour qui est Sa nature même. C’est lui qui nous fera reconnaître comme disciples de Jésus (Jean 13, 35). — Notre état intérieur n’est pas moins essentiel. En nous doivent demeurer : Christ qui est tout (v. 11, fin), Sa paix (v. 15), Sa Parole (v. 16). Ce n’est pas d’avoir la Bible à la maison ni même sur notre table de chevet qui nous fera le moindre bien. Le mets le plus fortifiant ne nourrit pas tant qu’il reste dans l’assiette. Il faut que la Parole habite en nous richement (Rom. 10, 8). Un autre moyen auquel nous ne pensons guère pour être enseignés et exhortés, ce sont les cantiques chantés de nos cœurs à Dieu (Ps. 119, 54). N’en privons ni Lui ni nous. Enfin pour chacune de nos paroles ou de nos actions, une double question nous servira de pierre de touche. Puis-je dire ou faire ceci au nom du Seigneur Jésus ? Puis-je rendre grâces pour cela à Dieu le Père ?