Colossiens 2, 20 à 3, 7

[Chaque jour les Écritures, année 5, 2 septembre]

Ce que nous devons faire ou ne pas faire découle de ce que nous sommes. Or notre double position vient d’être précisée (v. 12, 13).1º Nous sommes morts avec Christ (v. 20), morts aux éléments du monde ; nous ne pouvons plus prendre pour règle de vie les principes qui régissent ce monde, avec leurs prétentions morales ou religieuses, et leur mesure souvent fausse du bien et du mal. 2º Nous sommes « ressuscités avec le Christ » (chap. 3, 1). Gens d’en haut, pensons aux choses d’en haut, appliquons les principes d’en haut dans nos circonstances les plus ordinaires. — Oui, vous êtes morts, confirme le verset 3 et la vie nouvelle, impérissable, que vous possédez à présent est « cachée avec le Christ en Dieu ». « C’est pourquoi le monde ne nous connaît pas — c’est-à-dire ne peut pas nous comprendre — parce qu’il ne L’a pas connu » (1 Jean 3, 1). Mais quand Christ sera manifesté, alors tous sauront quel était notre secret. — Bien que notre vie soit au ciel, il nous reste sur la terre des « membres » moraux dangereux, autrement dit nos convoitises. Appliquons la mort à toutes ces coupables manifestations du vieil homme. À cause d’elles « la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance ». À cause d’elles cette colère est tombée sur notre parfait substitut.