1 Thessaloniciens 2, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 5, 7 septembre]

Les outrages et les sévices subis par Paul et Silas à Philippes (Act. 16), loin de les décourager, les avaient remplis de « toute hardiesse ». La réaction furieuse de l’adversaire prouvait justement que leur travail n’était pas vain (v. 1). Pourtant ils n’avaient employé aucune des méthodes habituelles de la propagande humaine : séduction, ruse, flatteries, efforts pour plaire (2 Cor. 2, 17). Trop souvent aujourd’hui l’évangile est présenté sous un jour attrayant et sentimental, ou comme un à-côté d’une œuvre sociale. Le ministère de Paul n’était pas davantage animé par un des trois grands ressorts de l’activité des hommes : la recherche de la gloire personnelle, la satisfaction de la chair et le profit matériel. Au contraire, les souffrances de l’apôtre témoignaient d’un entier désintéressement (Act. 20, 35). Deux sentiments l’animaient : le continuel souci de plaire à Dieu (v. 4), et l’amour pour ceux qui étaient devenus « ses propres enfants ». Comme une mère, il les avait nourris et chéris (v. 7). Comme un père, il les exhortait, les consolait, leur apprenait à marcher (v. 11, 12). Mais ce sont d’abord leurs relations avec Dieu dont il veut qu’ils aient pleine conscience. Quelle position que la leur — et la nôtre ! Dieu ne nous appelle à rien de moins qu’à Son propre royaume et à Sa propre gloire.