1 Thessaloniciens 2, 13 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 5, 8 septembre]

Les chrétiens de Thessalonique avaient accepté la parole de l’apôtre comme étant véritablement la Parole de Dieu (v. 13 ; Matt. 10, 40). L’absolue inspiration de toutes les parties de la sainte Écriture est loin d’être reconnue par tous les « théologiens » de la chrétienté. On présente souvent les écrits de Paul comme les enseignements d’un homme, homme de Dieu remarquable sans doute, mais faillible. En général il s’agit d’un prétexte pour ne pas s’y soumettre et rejeter ce qui paraît trop étroit… Mais, Dieu soit béni, chaque mot de la Bible possède la même autorité divine ! — La jalousie des Juifs avait interrompu l’activité de l’apôtre auprès des Thessaloniciens (v. 15, 16 ; Act. 17, 5). Et il n’avait pas fini de les instruire. Or un instituteur est confus quand aucun de ses élèves n’a obtenu le diplôme pour lequel il les a préparés. Paul, parlant à leur cœur, leur rappelle, au verset 19 qu’il était personnellement responsable de leur fidélité. Suivant le cas, il recevrait une couronne des mains du Seigneur. Ou bien il serait « couvert de honte » à cause d’eux « à Sa venue » (v. 19 ; 1 Jean 2, 28). Chers amis, ayons comme l’apôtre cette pensée toujours présente à l’esprit : nous aurons bientôt à rendre compte devant notre Maître de tout ce que nous aurons fait (Matt. 25, 19 ; Rom. 14, 12).