1 Thessaloniciens 3, 11 à 4, 8

[Chaque jour les Écritures, année 5, 10 septembre]

Ce ne sont pas nos épreuves qui doivent nous porter à attendre le Seigneur ; c’est l’amour ! Sa venue « avec tous ses saints » est la grande pensée qui doit gouverner tout notre comportement. Saints, nous le sommes devant Dieu par l’œuvre parfaite de Christ (Héb. 10, 10). Mais en même temps nous sommes exhortés à affermir nos cœurs dans la sainteté pratique (chap. 3, 13) ; elle est l’expresse volonté de Dieu pour chacun des siens (chap. 4, 3). Un jeune chrétien devra notamment veiller à se garder pur (v. 4). En considérant son corps comme un instrument de plaisir, il pèche d’abord contre lui-même : il ruine quelquefois sa santé, toujours sa conscience (celle-ci perd sa sensibilité au mal et se dérègle comme l’aiguille d’un compteur qui a été forcé). — Il peut aussi faire le plus grand tort à autrui (v. 6 ; Héb. 13, 4). Que de vies brisées, d’esprits et de corps souillés, de foyers compromis, ont payé la vanité d’une conquête et le plaisir de quelques moments ! Enfin l’impureté sous toutes ses formes est un péché contre Dieu (Ps. 51, 4). Notre corps ne nous appartient plus ; il est devenu le temple de l’Esprit que Dieu nous a donné (v. 8 ; 1 Cor. 6, 18-20). L’Esprit Saint réclame une demeure sainte. Conserver notre corps sans reproche (chap. 5, 23), c’est honorer Celui qui l’habite.