1 Thessaloniciens 3, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 5, 9 septembre]

Par deux fois Satan avait empêché Paul de retourner à Thessalonique (chap. 2, 18). Dieu l’avait permis pour que soient manifestées tant les affections de l’apôtre que la fidélité des Thessaloniciens. Usant d’une autre arme, « le tentateur » (v. 5) avait alors suscité contre eux de grandes tribulations. Or Paul les avait avertis que, non seulement ces épreuves étaient inévitables, mais qu’ils étaient destinés à cela (v. 3 ; Jean 15, 20 ; 16, 33). Y était-il pour cette raison indifférent ? Bien au contraire ! Mais ce dont il s’inquiétait, ce n’était pas des tribulations des Thessaloniciens, c’était de la fermeté de leur foi (v. 2 fin, 5, 6, 7 10). Leçon pour nous qui nous arrêtons facilement à des circonstances extérieures : difficultés matérielles, maladies, etc., et perdons de vue l’état intérieur du chrétien ! N’y tenant plus (v. 1, 5), l’apôtre avait délégué Timothée pour les affermir et les encourager. Et lui-même avait été consolé, oui, rempli de joie, au milieu de sa propre tribulation par les nouvelles qu’il avait reçues. Car loin d’ébranler la foi de ces tout jeunes croyants, l’épreuve l’avait fortifiée. De même les climats les plus rudes forgent généralement les races les plus résistantes. Encore une fois Satan avait fait une œuvre qui l’avait trompé (Prov. 11, 18).