1 Thessaloniciens 5, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 5, 12 septembre]

Si la venue du Seigneur signifie pour Ses rachetés l’entrée dans la joie éternelle, elle est pour les incrédules le signal d’une subite destruction (Luc 17, 26-30). Attente bienheureuse pour les uns, surprise totale et terrible pour les autres ! Hélas, dans la pratique la différence est loin d’être toujours aussi nette ! Certains « fils de la lumière » ont caché leur lampe sous le boisseau ou sous le lit (Marc 4, 21). Ils dorment et la somnolence spirituelle est un état qui ressemble à la mort. À quoi est-elle due ? Généralement à un manque de sobriété. S’enivrer, c’est faire des biens de la terre un usage qui dépasse ses besoins (Luc 12, 45, 46). Et lorsqu’on est à la fois assoupi quant aux intérêts célestes et bien éveillé quant à ceux d’ici-bas, peut-on désirer le retour du Seigneur ? Nous qui sommes du jour, « ne dormons pas comme les autres » (v. 6), « comme les autres qui n’ont pas d’espérance » (chap. 4, 13), de crainte d’être nous aussi surpris à l’arrivée inopinée de notre Maître. Relisons les sérieuses paroles du Seigneur en Marc 13, 33 à 37. Nous devrions nous poser très souvent cette question : Aimerais-je que le Seigneur me trouve faisant ce que je suis en train de faire, disant ou pensant ce que je suis en train de dire ou de penser ?