1 Timothée 3, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 20 septembre]

Aspirer à la surveillance doit être considéré comme une preuve d’attachement à l’assemblée. Pour exercer les fonctions de surveillant (ou d’ancien) et de serviteur (diacre), il n’est question ni d’études ni d’examen, mais de conditions morales. Elles sont de deux ordres : 1º un bon témoignage dans l’assemblée et au-dehors ; 2º une expérience acquise dans la vie chrétienne. Dans toute maison, il existe une règle de conduite, une discipline collective à laquelle chacun se soumet. Il en est ainsi dans la maison du Dieu vivant : l’Assemblée (1 Cor. 14, 40). Nous ne sommes nullement libres de nous y comporter à notre guise. Elle est « la colonne sur laquelle le nom de Christ, la vérité, est écrit pour le faire connaître au monde entier » (H.R.). Grand est le mystère de la piété parce que grande est la personne sur laquelle sont fondées nos relations avec Dieu. La venue de Jésus comme un homme sur la terre, la parfaite justice de toute Sa marche dans la puissance du Saint Esprit et sous le regard des anges, Son nom prêché et cru ici-bas, enfin Son élévation dans la gloire, constituent les éléments inséparables de ce mystère intangible confié à l’Assemblée. Celle-ci est responsable devant le Seigneur de « soutenir » et de garder toute la vérité (v. 15 fin).