1 Timothée 4, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 21 septembre]

Le grand mystère de la piété a été méprisé par beaucoup ! Certains ont retranché ce qui les gênait. D’autres ont ajouté des pratiques légales ou des superstitions. Le « bon serviteur », lui, se nourrit de « la bonne doctrine » (v. 6 ; voir 1, 10 fin ; 6, 3). Il sera alors en mesure d’enseigner les autres (v. 11, 13). La piété est une vertu à laquelle on s’exerce — en grec « gymnazô », d’où vient notre mot gymnastique. On s’y entraîne. L’exercice corporel, le sport, est utile à la santé de notre corpspeu de chose en comparaison des progrès de l’âme qu’amène la pratique quotidienne de la piété. Remarquons qu’il faut s’y exercer soi-même, nul ne pouvant vivre de la piété d’autrui. À cette condition, le jeune Timothée pourra être un « entraîneur » pour d’autres (Tite 2, 7) : un modèle en parole, celle-ci étant confirmée par la conduite, qui est inspirée par l’amour, à son tour éclairé par la foi, laquelle enfin est préservée par la pureté (v. 12). Et comment s’exerce-t-on à la piété ? En étant occupé des choses divines et en s’y donnant tout entier. La faiblesse de notre témoignage vient de ce que nous nous dispersons dans trop de directions. Soyons les champions d’une seule cause, celle de Christ (2 Cor. 8, 5). Nous ferons ainsi des progrès évidents à tous (v. 15).