1 Timothée 5, 17 à 6, 10

[Chaque jour les Écritures, année 5, 23 septembre]

Paul continue d’exposer à Timothée « comment il faut se conduire dans la maison de Dieu » (chap. 3, 15). Question capitale, à laquelle sont intéressés : Dieu Lui-même — c’est Sa maison — le Christ Jésus, enfin les anges élus, appelés à considérer la sagesse de Dieu dans l’Assemblée (v. 21 ; Éph. 3, 10) ! Or cette sagesse « si diverse » doit aussi apparaître dans les détails variés de la vie de l’assemblée : devoirs du troupeau envers ses anciens, comportement du serviteur de Dieu pour régler les cas difficiles, instructions données aux esclaves… (chap. 6, 1). Que de désordres s’introduisent dès que l’on n’est plus soumis aux saines paroles, qui sont celles, non de Paul ou de Timothée, mais de notre Seigneur Jésus Christ (v. 3 ; 1 Thess. 4, 2) ! — La piété accompagnée du contentement est en elle-même un gain, un grand gain à la portée de tous (voir chap. 4, 8). Notre civilisation est basée sur la création et la satisfaction de besoins toujours nouveaux. Malgré tout, le cœur avide de l’homme reste insatiable (comp. v. 9, 10 avec Ps. 49, 16-20). Remercions le Seigneur de nous assurer le nécessaire (v. 8). Nous serons toujours satisfaits de ce qu’Il nous donne, si Lui-même, le donateur (qui est le grand objet de la piété) satisfait pleinement notre cœur.