1 Timothée 6, 11 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 5, 24 septembre]

« Mais toi… ! ». L’homme de Dieu — et chaque enfant de Dieu — doit sans cesse ici-bas marcher à contre-courant. Il fuit ce que le monde aime et recherche : l’argent et les choses que l’argent procure (v. 10). Il poursuit ce qui plaît au Seigneur : justice, piété, foi, amour, patience, douceur (v. 11). Il attend Son apparition, ce temps où tout sera manifesté (v. 14). — L’apôtre ne confond pas « ceux qui sont riches » (v. 17) avec « ceux qui veulent devenir riches » (v. 9). Mais il projette sur les biens du « présent siècle » la lumière de l’éternité. L’objet de notre confiance, ce ne sont pas les dons, mais Celui qui donne (v. 17 fin) ; le vrai gain, c’est la piété ; les vraies richesses, les bonnes œuvres (v. 18) ; le vrai trésor, un bon fondement pour l’avenir (v. 19). Oui, sachons discerner et saisir « ce qui est vraiment la vie… ». — Fuis…, poursuis…, combats…, saisis…, avons-nous trouvé dans notre lecture (v. 11, 12). Le verset 20 fait entendre un dernier impératif particulièrement solennel : « Ô Timothée, garde ce qui t’a été confié » (voir aussi v. 14 et 2 Tim. 1, 14). Telle est l’exhortation finale, dans laquelle nous invitons chacun de nos jeunes lecteurs à remplacer par son propre nom celui de Timothée.