2 Timothée 3, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 5, 28 septembre]

Le sombre portrait moral des versets 2 à 5 ressemble à celui de Romains 1, 28 à 32, à cette différence près qu’il ne dépeint pas ici des païens mais des gens qui se disent chrétiens. Et ce qui l’aggrave : la forme de la piété, l’hypocrisie, recouvre ces traits affreux d’un vernis trompeur. « Mais toi… », interrompt de nouveau l’apôtre (v. 10, 14 ; 4, 5). D’un côté ces gens immoraux « qui apprennent toujours et qui ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité… » (v. 7). De l’autre ce jeune serviteur de Dieu, nourri dès l’enfance des « saintes lettres » sous l’influence d’une mère et d’une grand-mère pieuses (chap. 1, 5). Heureux ceux qui, dès leur jeune âge, ont été des lecteurs assidus de la Parole de Dieu ! À eux, et à nous tous, s’adresse cette exhortation : « Demeure dans les choses que tu as apprises » (v. 14). — Le verset 16 établit la pleine inspiration de toutes les Écritures, en même temps que leur autorité pour enseigner, convaincre, corriger, instruire dans la justice. La Parole de Dieu nourrit et forme l’homme de Dieu. Timothée en était un, malgré sa jeunesse (v. 17 ; 1 Tim. 6, 11). Ce titre d’homme de Dieu est plus noble encore que ceux de soldat, d’ouvrier ou d’esclave du Seigneur (chap. 2, 3, 15, 24). Dieu nous montre ici comment on le devient. Qu’Il nous donne aussi le désir de l’être !