2 Timothée 4, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 5, 29 septembre]

Même si beaucoup détournent leurs oreilles de la vérité (v. 4), l’ouvrier du Seigneur ne doit pas moins prêcher, avertir, insister « en temps et hors de temps », convaincre, reprendre, exhorter…, bref accomplir pleinement son service (v. 2, 5). Paul en avait donné l’exemple. Sa course était achevée. Les sportifs savent qu’une compétition n’est jamais décidée avant la ligne d’arrivée. Abandonner ou se laisser dépasser dans les derniers mètres, c’est avoir perdu toute la course… avec son prix. Et ces derniers pas sont souvent les plus difficiles. Le cher apôtre nous donne un émouvant aperçu des conditions finales de son combat et de sa course : la prison, le froid et la nudité (1 Cor. 4, 11 ; 2 Cor. 11, 27 ; ici il réclame son manteau : v. 13), la méchanceté et l’opposition des hommes (v. 14, 15), sa comparution devant César (Néron) en l’absence de tous ses amis (v. 16). Ceux-ci s’étaient dispersés. Démas l’avait même abandonné. On ne peut en même temps faire partie de ceux qui aiment le présent siècle (v. 10), et de ceux qui aiment l’apparition du Seigneur (v. 8). Et l’épître s’achève sur la suprême ressource en un temps de ruine : la grâce. C’était la salutation de l’apôtre (chap. 1, 2), c’est aussi son adieu (v. 22). Que cette grâce soit avec chacun de nous !