Hébreux 2, 10 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 5, 7 octobre]

Il convenait pour Dieu… de consommer par des souffrances le chef de notre salut (v. 10). « Il plut à l’Éternel de le meurtrir ; il l’a soumis à la souffrance », dit par ailleurs Ésaïe (chap. 53, 10). Et dans quel but ? Afin d’amener plusieurs fils à la gloire. « S’il livre son âme en sacrifice pour le péché, Il verra une semence » — ajoute aussi le prophète. Ces enfants que Dieu a donné à Christ pour être Ses compagnons dans la gloire, ce sont Ses chers rachetés. « Il n’a pas honte de les appeler frères » (v. 11). Mais pour pouvoir prendre en main leur cause, Il devait leur être rendu semblable, devenir véritablement un homme (v. 14). Et notre chapitre nous donne de ce grand mystère plusieurs motifs d’un prix infini : Jésus est venu dans notre nature pour glorifier Dieu et Lui permettre de réaliser Ses conseils à l’égard de l’homme. — Il a pris un corps pour pouvoir mourir et ainsi remporter la victoire sur le prince de la mort dans sa propre forteresse. — Enfin, Jésus a revêtu notre humanité pour entrer plus parfaitement dans nos peines et les comprendre avec un cœur humain. Sa propre expérience de la souffrance Lui permet de sympathiser pleinement à nos épreuves comme un sacrificateur fidèle et miséricordieux. Quelle consolation pour tous les affligés !