Hébreux 2, 1 à 9

[Chaque jour les Écritures, année 5, 6 octobre]

« Dieu… nous a parlé dans le Fils… », c’est pourquoi, enchaîne le chapitre 2, nous devons porter une plus grande attention aux choses que nous avons entendues… Déjà, sur la sainte montagne, une voix du ciel avait solennellement enjoint aux trois disciples d’écouter, non plus Moïse ni Élie, mais le Fils bien-aimé. « Et eux, levant leurs yeux, ne virent personne que Jésus seul » (Matt. 17, 5, 8). Nous aussi, par la foi, « nous voyons Jésus… » (v. 9). Le chapitre 1 nous L’a présenté selon Ses titres divins de Créateur et de premier-né. Il nous apparaît ici comme l’homme glorifié et le vainqueur de la mort. Au chapitre 1, tous les anges de Dieu Lui rendent hommage ; au chapitre 2, Jésus a été fait un peu moindre qu’eux à cause de cette mort dont Il a dû connaître le goût infiniment amer (fin du v. 9). Mais le psaume 8, cité ici, nous révèle l’ensemble du propos de Dieu à l’égard de « l’homme Christ Jésus ». Une couronne de gloire et d’honneur est sur Son front ; la domination universelle Lui appartient de droit ; bientôt tout pliera sous Sa loi. Mais déjà la place occupée par « le chef de notre salut » proclame l’excellence de ce salut. Comment échapperons-nous si nous le négligeons (chap. 10, 29) ? Remarquons bien : il suffit d’être négligent, de remettre à plus tard… Oui, hâtons-nous de saisir « un si grand salut ».